Publié dans Société

49 kg d’or saisis aux Comores  - Les deux Malagasy impliqués recherchés depuis …un an !

Publié le lundi, 03 janvier 2022

Coup de tonnerre dans l’affaire des 49 kg d’or saisis aux Comores la semaine dernière. L’identité des deux Malagasy pris dans le filet avec le Comorien E.I.H. a été révélée par la presse comorienne. Et stupeur, il s’agit de deux individus mêlés de près ou de loin à l’exportation illicite des 73 kg en Afrique du Sud à la fin de l’année 2020. 

Ces individus dénommés Azaly Pacheco et Pierre Stenny Andrianatenainambinintsoa sont frappés d’un avis de recherche émis par les autorités malagasy au lendemain de la découverte de ces 73 kg d’or en Afrique du Sud. Soit dans le courant du mois de janvier 2021 mais les recherches auraient été ainsi infructueuses et voilà que les deux fugitifs refont surface en tentant d’accomplir les mêmes méfaits, un an après. La seule différence peut-être, c’est que dans l’affaire de l’Afrique du Sud, ils pourraient être des complices étant donné qu’ils ne faisaient pas partie de la « délégation » bloquée au pays de l’arc-en-ciel. Cette fois-ci, Azaly Pacheco et Pierre Stenny sont pris la main dans le sac à l’aéroport international  Moroni Prince Said Ibrahim. Là où, ils voulaient rejoindre l’aéroport d’Al Maktoum (Dubaï) à bord d’un jet privé affrété pour l’occasion en compagnie du comorien E.I.H. Celui-ci qui possède une vedette rapide qu’il utilise fréquemment pour rejoindre Madagascar des Comores. La cargaison d’or serait ainsi transportée par voie maritime au départ de Mahajanga ou d’un endroit de la côte de la Grande île avant d’emprunter la voie aérienne pour Dubaï ? Les deux fugitifs Malagasy ont participé au transport des métaux précieux de Madagascar aux Comores ? Ou, ils s’y trouvaient depuis le début de l’année dernière rendant les recherches vaines ? Ces questions qui taraudent l’esprit des uns et des autres auront leurs réponses au fur et à mesure de l’avancement de l’enquête.

En se référant à la déclaration d’un des Malagasy aux enquêteurs comoriens, ce n’est pas la première fois qu’ils effectuent ce genre d’opération. En effet, l’un des Malagasy arrêtés aurait déclaré, en désignant le directeur général des aéroports des Comores, « comme un type gourmand qui demande 20 millions de franc comorien (ndlr : 182 millions Ar) à chaque cargaison ». Ce qui veut tout simplement dire qu’il y avait une ou des précédente(s) « cargaison(s). 

A noter que ce haut responsable des aéroports des Comores figure parmi les individus interrogés et placés en garde à vue dans le cadre de ce trafic d’or de 49 kg évalué à 10 milliards Ar…

La Rédaction

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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